Madeleine Brault enseignante en CP depuis de très longues années est également formatrice Jean Qui Rit pour les enseignantes. Elle assure chaque année des sessions de formation l’été.
Bonjour Madeleine, merci de nous accorder de votre temps et de permettre ainsi à chacun de mieux connaître la pédagogie Jean Qui Rit.
1- Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous expliquer ce qui vous a amenée jusqu’à Jean Qui Rit ?
A l’âge de 10 ans je m’interrogeais déjà sur le pourquoi des difficultés de mes camarades ou de certains membres de ma famille, j’étais attentive aux questionnements des grandes personnes… Sans réponse…et à 23 ans étant au chômage j’ai décidé de faire la session JQR (ayant déjà fait quelques stages en maternelle et cours élémentaire)
2- Comment devient-on formatrice Jean Qui Rit ?
Pour être formatrice de professeurs JQR il faut avoir enseigné un an le CP avec cette pédagogie, puis avoir suivi au moins deux autres sessions en tant que stagiaire-formateur, entrecoupées d’une autre année de CP.
3- Vous êtes formatrice pour les sessions enseignantes, il existe également des sessions pour les familles. Pouvez-vous nous expliquer la différence entre les deux et pourquoi n’y a – t – il pas une session unique pour tout le monde ?
La demande n’est pas la même et les besoins non plus. En session enseignante, c’est une pédagogie de groupe avec toute la richesse que celui-ci apporte qu’on ne peut avoir avec un seul enfant. Inversement la richesse d’un seul enfant ne peut être appliquée au groupe. Et alors les questions ne peuvent servir à tout le groupe. Cinq jours pour les enseignantes cela est déjà bien court
4- Qui peut donc participer à ces fameuses sessions enseignantes ?
Tous les enseignants d’hier et d’aujourd’hui. L’enseignant peut être en disponibilité, mais aussi les orthophonistes et toute personne s’occupant d’enfants.
5- Comment se déroulent-t-elles de manière pratique ?
Le principe : de la théorie puis des exercices pratiques par petits groupes (les uns enseignent les autres jouent les élèves).
Arriver en classe en septembre est alors aisé.
6- Quels sont les principaux points abordés ?
– La lecture par la phonomimie (gestes)
– Le chant et geste (avec exercices vocaux, exercices d’orientation, exercices rythmiques)
– La dictée et la copie (avec des lettres mobiles)
– L’écriture (par le geste, le rythme et le chant)
– la minute de silence
7- Y-a-t-il des prérequis à avoir pour y participer ?
La joie !
8- Et si une enseignante rencontrait des difficultés lors de la mise en pratique en classe, peut-elle revenir vers vous ou peut-elle avoir un suivi pour l’accompagner ?
Plusieurs solutions : les formatrices restent disponibles pour répondre au téléphone à leurs interrogations, mais certaines décident même de refaire une session car il est vrai que c’est très dense ! Elle peut alors bénéficier d’un demi-tarif si c’est elle qui paie sa formation.
Quand aux enseignantes habitant la région parisienne, Marie-Brigitte Lemaire, maman de Jean Qui Rit, leur propose de leur rendre visite dans leur classe. Ces visites sont l’occasion de discuter et échanger autour de Jean Qui Rit … elles ne sont en rien une inspection !
9- Un dernier mot pour donner envie aux enseignantes de se joindre à nous cet été ?
Après presque 30 ans d’enseignement du CP je reste toujours passionnée par cette pédagogie qui s’occupe de tous les enfants visuels, auditifs, gestuels ou tactiles. En effet tous savent lire à la plus grande joie des enfants, de leurs parents mais aussi de leur professeur.
Chers collègues venez et vous repartirez tout à la joie d’avoir de nouveaux moyens pour aider vos élèves et cela dans la bonne humeur d’où le nom « JEAN QUI RIT »
Merci Madeleine pour votre enthousiasme et votre envie de faire découvrir la Pédagogie Jean Qui Rit
N’oubliez pas, trois sessions enseignantes sont prévues cet été. Elles seront assurées par Madeleine Brault et Caroline Trebucq nos deux formatrices enseignantes.
– Du 6 au 10 juillet 2015 à Toulouse
– Du 13 au 17 juillet 2015 à Nantes
– Du 17 au 21 août 2015 à Paris