« Utiliser la pédagogie Jean Qui Rit donne aux enfants le plus de chance possible de devenir un bon lecteur doté d’une bonne orthographe »

Le fonctionnement naturel du cerveau, en ce qui concerne sa capacité à lire et écrire, est analytique : analyse d’un graphème (lettre), lien avec le son qu’il produit, association de deux sons pour produire une syllabe, puis de plusieurs syllabes pour obtenir un mot.

On comprend donc aisément que les méthodes de lecture alphabétiques et phonétiques, respectant la physiologie du cerveau, soient les plus adaptées.

La méthode Jean-Qui-Rit a les qualités de toutes ces méthodes classiques d’apprentissage et présente quelques avantages supplémentaires qui sont loin d’être des détails : les gestes associés aux lettres et aux sons mettent en œuvre les mémoires gestuelle et tactile en plus des mémoires visuelle et auditive. Chaque enfant, quelle que soit sa mémoire dominante développera ses capacités de lecture.

Parmi les méthodes gestuelles, Jean-Qui-Rit se démarque par une spécificité : le chant et le rythme, travaillés dès la maternelle, créent dans le cerveau des circuits de neurones qui deviendront un « chemin tout tracé » pour l’installation de la lecture.

Utiliser la méthode Jean-Qui-Rit donne aux enfants le plus de chance possible de devenir un bon lecteur doté d’une bonne orthographe.

De fait, cette pédagogie évite au maximum des confusions visuelles et auditives, si fréquentes avec des méthodes peu adaptées au fonctionnement normal du cerveau. Beaucoup d’enfants pris en charge en orthophonie auraient pu ne pas l’être avec une bonne méthode de lecture, n’étant pas dyslexiques mais présentant seulement les conséquences d’une mauvaise méthode d’apprentissage de la lecture.

M-J Jampy (50)